UFC-QUE CHOISIR DU DOUBS - T.BELFORT

Le Réseau anti-arnaques

Le Réseau anti-arnaques (R.A.A.) a été créé en septembre 1999 au sein de l’UFC-Que Choisir Quimper.

Depuis le 1er janvier 2008, il constitue une entité à part entière sous la forme d’une association loi 1901, partenaire de l’UFC-Que Choisir. Le Réseau anti-arnaques recense et étudie toutes les offres trompeuses relevant, notamment, des domaines suivants :

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– Loteries commerciales et concours publicitaires
– Propositions de cadeau
– Offres promotionnelles
– Offres de voyances
– Méthodes de gains (loto, casino, courses)
– Vente à distance
– Offres de travail à domicile et offres d’emploi « bidon »
– Ventes pyramidales et chaînes d’argent
– Offres de bonimenteurs, voyages publicitaires
– Arnaques sur internet
– Méthodes-miracle santé
– Annuaires professionnels
– Agences de recouvrement
– Placements mirifiques
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Chaque « arnaque » est recensée dans un dossier spécifique (10 772 dossiers existants au 26 octobre 2017). Il dispose d’un réseau de 192 correspondants en France (tous bénévoles et anonymes), chargés d’alimenter la base documentaire et de tester certaines offres.
Une lettre d’information « ARNAQUES-INFOS«  est diffusée chaque semestre à un public ciblé (presse, justice, associations spécialisées, syndicats professionnels…) et aux abonnés. Une thématique « arnaques » est abordée chaque semestre.
ARNAQUES-INFOS est une marque déposée auprès de l’I.N.P.I. (Institut national de la propriété industrielle).
INFO-ALERTE est une mise en garde diffusée sur Internet (1628 numéros diffusés depuis mars 2002) à destination des associations de consommateurs, de la presse et des administrations concernées.
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UFC Que Choisir du Doubs – T. Belfort

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20 juillet 2018

119 – Service National d’Accueil Téléphonique de l’Enfance en Danger

  Le 119 est le numéro national dédié à la prévention et à la protection des enfants en danger ou en risque de l’être.

Qui peut appeler le 119 ?

LES ENFANTS ET LES ADOLESCENTS : Les enfants confrontés à une situation de risque et de danger, pour eux-même ou pour un autre enfant qu’ils connaissent.
LES ADULTES : Les adultes confrontés ou préoccupés par une situation d’enfant en danger ou en risque de l’être : famille proche, famille élargie, voisins, communauté éducative…

Dans quels cas appeler le 119 ?

Les problématiques de dangers gérées quotidiennement par les écoutants du 119 sont multiples : une majorité des appels concerne des violences subies par les enfants (violences psychologiques, physiques et sexuelles), notamment au sein de la famille ou en institution. Le 119 est également contacté pour d’autres problématiques de dangers…

 

   

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17 juillet 2018

Tout savoir sur la mention « fait maison » en restauration

  Vous le reconnaîtrez facilement : c’est une casserole surmontée d’un toit avec une cheminée. Ce logo tend à favoriser une plus grande transparence quant à la fabrication des plats.

La mention « fait maison » concerne:

  • les entrées,
  • les plats de résistance,
  • les desserts vendus dans les établissements de restauration traditionnelle, les traiteurs, les restaurants de chaîne ou rapide.

Il s’agit, par ce biais, de distinguer la cuisine d’assemblage faite à partir de préparations industrielles, de la cuisine confectionnée à partir de produits bruts.

 

La mention « fait maison » précise donc au consommateur que le plat a été élaboré à partir de produits bruts sur place, à l’exception des traiteurs organisateurs de réception et sur les foires et marchés. Le restaurateur ou traiteur réceptionne chacun des éléments de la recette lui-même. Ils n’ont donc pas subi de modification dans leur nature même et n’ont pas été chauffés préalablement. Ils peuvent toutefois être congelés. Les produits comme le pain, le fromage, les condiments (des produits que le cuisinier ne peut faire lui-même) peuvent être incorporés à du « fait maison » mais un plat composé exclusivement de ces produits ne peut être considéré comme « fait maison »

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Conditions d’utilisation du logo « fait maison » dans la restauration

Vérifié le 11 avril 2018 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre), Ministère chargé de l’économie

Afin de renforcer l’information du consommateur, la mention « fait maison » doit signaler les plats cuisinés ou transformés sur place à partir de produits frais ou bruts ou de produits traditionnels de cuisine (huile, beurre, pain…). Cette mention permet de distinguer les plats de fabrication artisanale des plats ou ingrédients industriels, prêts à l’emploi, achetés en grande surface ou auprès d’un grossiste, réchauffés ou assemblés…

  Seuls les restaurateurs qui proposent des plats faits maison (en partie ou sur la totalité de la carte) peuvent afficher le logo et/ou la mention désignant le fait maison
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17 juillet 2018

Centre Hospitalier Universitaire. Maison des Usagers

Centre Hospitalier UniversitaireMaison des Usagers

Marie-Jo BRAIDO, représentante régionale de la santé de l’UFC Que Choisir et membre titulaire de la Commission Des Représentants des Usagers (CDU) au CHU.
Permanence le lundi matin de 9 h 30 à 12 h à la Maison des Usagers, Hall gris du CHU (vers bibliothèque). Tèl : 03 81 21 81 72

La Maison des usagers du CHRU de Besançon est un lieu d’accueil, de soutien et d’information.

Trait d’union entre les usagers et l’hôpital, la Maison des usagers a ouvert ses portes le 1er juillet 2013. Elle vise à améliorer la qualité de l’accueil et l’accompagnement des patients et de leurs proches au CHRU.

Elle répond aux préoccupations de tous en matière d’information sur la santé. Des permanences d’accueil sont assurées par les bénévoles de 14 associations avec pour objectifs :

  • offrir une écoute, un soutien, aux patients et à leurs proches ; 
  • faciliter la relation entre les différents acteurs de l’établissement (associations, représentants des usagers, usagers, professionnels de santé…) ; 
  • informer et renseigner sur les démarches administratives et les droits des usagers ; 
  • orienter les personnes qui le souhaitent vers les services compétents en matière de réclamations et de plaintes.

La Maison des usagers met également à disposition de la documentation sur les associations présentes au CHRU et les actions qu’elles mènent en faveur des malades hospitalisés et de leurs proches.
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UFC Que Choisir du Doubs – T. Belfort

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4 juillet 2018

Carte interactive UFC Que Choisir sur l’eau du robinet en France (actualisé nov. 2024)

Sur la base des résultats officiels du Ministère de la Santé, l’UFC Que Choisir a passé au peigne fin les réseaux de distribution des 36.600 communes de France, pour la totalité des 50 critères réglementaires.

Le résultat global se révèle très satisfaisant, puisque l’eau distribuée à 95,6% des consommateurs français respecte haut la main la totalité des limites réglementaires  et ce tout au long de l’année. Encore trop de consommateurs cependant sont desservis par une eau polluée. Revue des principales pollutions :

L’agriculture toujours première cause de pollutions : Les pollutions agricoles occupent les deux premières places de ce triste palmarès, avec tout d’abord les pesticides qui constituent de loin la première cause de non-conformité (5% des réseaux de distribution dans 2271 communes). Ils contaminent l’eau desservie à près de 2 millions de consommateurs principalement ruraux, dans les régions d’agriculture intensive. Mais ils affectent également les réseaux de certaines villes : Tremblay en France (2 des 3 réseaux de distribution), Sens (3 des 4 réseaux de distribution), Lens, Tarbes, Auch …  Viennent ensuite les nitrates (0,8% des réseaux contaminés dans 370 communes) qui polluent l’eau de près de 200.000 consommateurs, notamment dans le Loiret, la Seine et Marne, l’Yonne, l’Aube, la Marne, le Pas de Calais et la Somme.

Des bactéries en zone de montagne : les contaminations bactériennes dues aux défauts de surveillance ou à la vétusté des installations, constituent la 3e pollution la plus fréquente (0,7% des réseaux dans 253 communes) et concernent de l’ordre de 200.000 consommateurs. Si aucune ville n’est touchée, ces contaminations sont en revanche plus particulièrement rencontrées dans les petites communes rurales de montagne : Pyrénées, Massif Central et Alpes.

Alerte sur les composants toxiques des canalisations : Sur l’ensemble de la France, 3 % des analyses réalisées dans les logements font apparaitre la présence de plomb, de cuivre, de nickel ou de chlorure de vinyle, relargués par des canalisations vétustes ou corrodées. Dans le cas du plomb, ces logements sont plus particulièrement situés dans les centres anciens : Nice, Toulon, Dijon, Avignon, Créteil, La Rochelle, Albi, St Brieuc … Mais ces pollutions restent les plus mal mesurées car du fait d’un très faible nombre de prélèvements (15 en moyenne par ville pour les communes citées, sur la période de deux ans et demi), ces analyses isolées ne permettent pas de connaître l’exposition réelle des consommateurs.

Gare à la bonne qualité en trompe l’œil : Bien qu’à l’échelle de la population française ces différentes pollutions soient limitées, elles restent cependant d’autant moins acceptables que l’alerte est donnée depuis longtemps et que les bons remèdes ne sont toujours pas appliqués. Si l’eau de 97% des consommateurs échappe aux pesticides par exemple, ce n’est pas parce que l’agriculture aurait amendé ses pratiques, mais parce que l’eau subit de coûteux traitements de dépollution. Or 87% de cette dépollution est financée par les consommateurs contre seulement 6% par les agriculteurs(2) , en application de l’inadmissible principe du ‘’pollué-payeur’’ ! Quant aux canalisations, si beaucoup de réseaux de distribution échappent à la sanction d’une non-conformité en plomb ou en chlorure de vinyle, c’est souvent à la faveur d’analyses en trop faible nombre, voire inexistantes.

 

Alors qu’un consommateur sur deux déclare consommer de l’eau en bouteille quotidiennement et que les industriels entendent faire croître ce marché, l’UFC Que Choisir, forte d’une très bonne qualité de l’eau potable et promotrice d’une consommation responsable, appelle les consommateurs à préférer l’eau du robinet.
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Que Choisir du Doubs

3 juillet 2018

L’olive dans le noir

Riche en calcium, en magnésium. en antioxydants, en anti-inflammatoires .., l’olive de table nous est vendue comme un véritable élixir de santé.

Bien meilleure à picorer à l’apéro que les cacahouètes, par exemple. D’ailleurs. la consommation a bondi de 62% en quinze ans. En bocal. en sachet sous vide ou tartinée en tapenade, les Français en engloutissent 76 000 tonnes chaque année !

Histoire d’en produire toujours plus, on fait très souvent subir aux olives, essentiellement importées du Maroc et d’Espagne, un tas de traitements qui dézinguent une grande partie de leurs nutriments. Normalement, une olive digne de ce nom doit être cueillie sur l’arbre lorsqu’elle vire au noir, signe de sa pleine maturité. Mais, pour gagner du temps et parce qu’une olive verte se dénoyaute facilement, les producteurs industriels n’attentent pas qu’elle soit mûre. Et c’est là que ça se gâte.

Vu que le fruit a été prélevé avant l’heure, il est trop amer. Il faut donc le « désameriser » en le trempant, une fois dénoyauté, dans de la soude. L’opération peut durer jusque à  72 heures, afin que le  le NaOH ait le temps de pénétrer au deux tiers de la chair. Une joyeuse trempette qui permet aussi de ramollir l’olive verte, dure comme du bois, mais qui flingue à nouveau des nutriments. Reste à en faire une olive noire. Comment ? En la colorant artificiellement. D’abord en l’oxydant dans des cures saturées d’air à haute pression pour l’assombrir, puis en fixant la couleur ainsi obtenue avec du  gluconate ferreux  – E579, de son petit nom ou du lactate ferreux – E585, des additifs qui font disparaître les derniers antioxydants que recélait encore la pauvre olive. La voilà noire et brillante comme un soulier bien ciré !

A l’inverse, sa cousine qu’on a laissée mûrir sur pied est moche, avec sa robe pas homogène et sa peau un peu  fripée. L’autre  moyen de repérer les olives tradi est de chercher sur l’étiquette la  mention « au  naturel » ou « sel sec » ou « à la grecque ».

Le must étant la garantie « sans  conservateur »  qui  permet d’éviter l’additif  E202, du sorbate de potassium, que les conditionneurs utilisent  afin de repousser au maximum la date de péremption.  Le plus piquant, c’est que les olives noires, « vraies » ou « fausses », sont souvent vendues plus cher que les vertes.
Et, ça c’est dur à avaler !
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Le Canard Enchaîné du 30 mai 2018
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2 juillet 2018