UFC-QUE CHOISIR DU DOUBS - T.BELFORT

Histovec. La plateforme qui sait tout sur les véhicules d’occasion

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L’administration met à la disposition des Français la plateforme
Histovec (Histo = historique et vec = véhicule),  qui permet de retracer l’historique d’un véhicule d’occasion avant de se décider à l’acheter.

Histovec s’adresse aux propriétaires et aux acheteurs potentiels d’engins d’occasion. Elle concerne tous types de véhicules (deux-roues motorisés, voitures, poids lourds…).

Ce site autorise l’accès à de nombreuses informations fiables au sujet d’une voiture d’occasion. Des éléments utiles au vendeur mais aussi à l’acheteur afin d’éviter de se faire tromper.

Histovec permet notamment de connaître, au sujet d’un véhicule, la date de sa première mise en circulation, les changements successifs de propriétaire, s’il a subi des sinistres qui ont donné lieu à une procédure VRC («véhicule à réparation contrôlée, par un expert en automobile»), sa situation administrative (gage, opposition, vol), mais aussi ses caractéristiques physiques et techniques (marque, couleur, cylindrée, puissance, niveau sonore….).

Le fonctionnement d’Histovec n’a rien de compliqué et il est gratuit. Il suffit que le propriétaire souhaitant vendre sa voiture se connecte grâce au numéro de plaque d’immatriculation du véhicule concerné, ses données nominatives, ainsi que certaines informations figurant sur la carte grise. Il peut ensuite choisir de partager les éléments récoltés par la plateforme avec les potentiels acheteurs.

Aujourd’hui, le propriétaire est obligé de fournir le certificat de situation administrative ( le «certificat de non-gage») au moment de la vente d’un véhicule. Désormais, ce document est accessible via Histovec et enrichi de l’historique de la voiture.

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Que Choisir du Doubs

30 janvier 2019

Le macaron ne tourne pas rond

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Le macaron est l’un des plus grands succès de pâtisserie de ces 20 dernières années. Incontournable des vitrines des grands pâtissiers, il s’est démocratisé et s’invite dans les linéaires de la grande distribution. Enquête sur sa fabrication, puis test et dégustation.

Le macaron, c’est l’histoire d’une meringue importée d’Italie au XVIe siècle, devenue 400 ans plus tard cette double coque colorée fourrée d’une garniture parfumée. C’est aussi l’histoire d’un marketing bien mené par la maison Ladurée qui, à l’aube du deuxième millénaire, a fait de son macaron l’un des symboles de la gastronomie française, et un souvenir que les touristes étrangers ramènent au pays dans de luxueux coffrets cadeaux. Car 8 macarons sur 10 sont achetés pour être offerts, tels des bouquets de fleurs, et tout aussi colorés. Cette «  folie macaron » des années 2000 perdure, et tous les commerces de bouche, de la boulangerie de quartier à la grande surface, se doivent d’en proposer

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Une couleur vive, allant du bleu au rouge en passant par le jaune et le vert, telle est de plus en plus souvent la signature d’un macaron. Mais la contrepartie est problématique : ces effets sont obtenus grâce à des additifs alimentaires parfois interdits ou utilisés au-delà des doses autorisées, constate la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
Pour attirer l’œil du gourmand, rien ne vaut une couleur éclatante. C’est particulièrement vrai pour le macaron. Pour obtenir cet effet, les fabricants utilisent des colorants alimentaires. Or, malgré une réglementation stricte (voir encadré), « certains professionnels n’hésitent pas à jouer la surenchère dans la palette en ayant recours à un surdosage », alerte la DGCCRF.

Suite à un contrôle mené en 2017 en Nouvelle-Aquitaine sur près de 30 échantillons, « 44 % des produits présentaient des non-conformités et 22 % des prélèvements se sont même révélés impropres à la consommation en raison de forts dépassements de la quantité autorisée de colorant ».

En 2018, cette enquête a été élargie au niveau national, et « plusieurs dépassements de limites réglementaires ont déjà été constatés ». Ainsi, un certain « macaron coquelicot » détenait une très forte concentration en colorant E124 (un colorant azoïque interdit d’usage pour les macarons). « La consommation d’un seul de ces macarons pour un adulte, et d’un demi-macaron pour un enfant, suffisait pour atteindre un dépassement de la dose journalière

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  • Le macaron de masse


En vingt ans, le macaron est devenu un incontournable de la pâtisserie française. D’abord cantonné aux salons de thé et aux plateaux traiteurs, le biscuit joufflu s’est émietté dans les linéaires des grandes surfaces. Aujourd’hui, la majorité des macarons que nous ingurgitons sont des produits industriels. Même ceux proposés en boulangerie sont quasiment tous achetés surgelés, sur catalogue, auprès des groupes comme Délifrance ou Coup de pâtes.

Si l’on suit la recette traditionnelle, rien de plus simple qu’un macaron. Pour la coque, du sucre, des amandes et du blanc d’œuf. Côté fourrage , de la crème, du chocolat ou de la pâte de fruit. Mais là où l’artisan pâtissier, ou le chocolatier digne de ce nom, incorpore autant de poudre d’amandes que de sucre, la plupart des industriels forcent sur le sucrier et soupoudrent deux fois plus de saccharose que de poudre d’amandes. Un troc qui revient vingt fois moins cher !

Résultat, certains macarons sont constitués à 60 % de sucre, dont su sirop de glucose extrait du maïs. Pour palier la faible teneur en amandes, on ajoute de la farine de blé. La crème fraîche à 3,95€ le litre, elle, est souvent remplacée par un mélange de graisse végétale et d’eau du robinet, mille fois moins cher. D’où une flopée d’agents correcteurs, histoire de compenser l’absence de crème. Les macarons industriels font le plein d’émulsifiants, épaississants, séquestrants, stabilisants tensio-actifs moussants, exhausteurs de goût… et d’acidifiants afin de neutraliser les microbes qui adorent barboter dans l’eau.

Question chocolat, le « macaron de masse », comme on le nomme dans le jargon est chiche en beurre de cacao. A la place, il est fourré à la graisse de caroube, une sorte de haricot qui a vaguement le goût du chocolat. Soit un coût final divisé par dix. En prime les macarons industriels sont farcis de joyeusetés chimiques. Des arômes artificiels, mais aussi des colorants de synthèse pas toujours folichons, comme le révèle Que Choisir dans son numéro de janvier. Parmi les trouvailles de la revue, de l’acide carminique au-delà du seuil autorisé dans des macarons framboise de la chaîne de boulangerie Paul. Fâcheux, vu que le E120 est soupçonné d’être génotoxique.

Le Canard Enchaîné du 09 janvier 2019
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Que Choisir du Doubs

24 janvier 2019

Dépannage à domicile

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Dépannage à domicile.
Devis incomplet (devis fournis depuis le 1er avril 2017)

Vous avez oublié vos clés et vous êtes dans l’impossibilité de rentrer chez vous. Votre chauffe-eau vient de rendre l’âme et vous ne pouvez rester dans cette situation. Votre évier est bouché et déborde. Votre chasse d’eau fuit. Votre système d’alarme est en panne. Voici bon nombre de situations qui nécessitent de faire appel à une entreprise de dépannage.

Une fois contactée, l’entreprise réalise un devis dans son local ou à votre domicile.

Mais après analyse de ce devis, vous constatez qu’il ne comporte pas toutes les mentions imposées par la réglementation.

Vous souhaitez connaître les sanctions encourues par le professionnel défaillant.
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Madame, Monsieur,

Suite à mon appel téléphonique du … (indiquez la date), un de vos réparateurs s’est rendu à mon domicile … (adresse) pour … (intervention).

Il m’a demandé de régler cette intervention d’un montant de … euros, somme que j’ai payée immédiatement pour faire cesser les désagréments occasionnés par … . Or je réalise que votre réparateur ne m’a donné préalablement aucune information sur les prix pratiqués d’une part et que, d’autre part, il ne m’a soumis aucun devis préalablement aux travaux comme le prévoit l’arrêté du 24 janvier 2017.

Après renseignements pris auprès d’autres professionnels, cette somme est de plus tout à fait exorbitante eu égard à la réparation effectuée.

Par conséquent, je vous demande de réviser à la baisse le montant de cette facture à hauteur de … (montant).

À défaut d’un règlement amiable, je serais contraint(e) d’aviser la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) de vos pratiques commerciales condamnables pour lesquelles vous encourez une amende administrative de 15 000 euros au plus (art. L. 131-5 code consommation).

À défaut de règlement amiable, je saisirai les tribunaux compétents afin d’obtenir un dédommagement ou diminution du prix.

Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l’expression de mes sentiments distingués.
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Ce que dit la loi

Depuis le 1er avril 2017, les professionnels du bâtiment et de l’équipement de la maison doivent, avant tout dépannage, réparation ou entretien, vous fournir un devis quel que soit le montant de la prestation. Mais cette obligation ne concerne qu’une liste précise de travaux.

Le contenu du devis est strictement réglementé et, suivant les omissions, différentes sanctions sont envisageables.

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Que Choisir.org

 

20 janvier 2019

Oulah. Le site dédié aux rappels de produits en France

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Oulah
centralise de façon claire tous les rappels de produits en France. Ces produits de consommation sont signalés comme dangereux, défectueux ou endommagés.

Lancée en juillet 2015, Oulah est une plateforme d’information plus que jamais conçue pour le consommateur d’aujourd’hui ! – Oulah est le seul site dédié aux rappels de produits en France.

Entre les “sagas sanitaires” telles que celles de la viande de cheval, du Bisphénol A, les différentes épidémies bovines et aviaires, les interdictions pharmaceutiques soudaines ou mieux encore, les failles techniques dont « les moteurs pollueurs » de certains constructeurs, le consommateur se sent de plus en plus trompé, voire perdu.Il a besoin d’informations et doit pouvoir trouver facilement la liste de ces produits mis sur le marché, puis rappelés pour des raisons parfois troublantes…

 

Énormément de produits alimentaires ou manufacturés, appelés aussi produits de grande consommation, sont consommés par les ménages français chaque jour. Plus de 1 540 milliards d’euros ont été dépensés en 2015 selon l’INSEE.
Plus de 2 000 références ont fait l’objet de rappels et de retraits des circuits de distribution depuis 2015.
Parfois, ces cas de figure déclenchent alors de véritables sagas sanitaires, comme fin 2017, avec les poudres à base de lait pour les nourrissons. Bien que fournie par les services compétents, l’information est parcellaire, technique et non centralisée.
Franck Valayer, directeur artistique dans une agence de communication et fondateur de Oulah !, a eu le déclic lors de ses achats en grande surface. Une feuille A4, positionnée dans le magasin, listait les produits rappelés. Celle-ci était très peu mise en valeur au niveau du guichet d’accueil. Le projet Oulah ! voit le jour en juillet 2015. Il a pour objectif de combler ce manque d’information en apportant simplicité et efficacité.


Le site Oulah, une nouvelle alternative pour  rester informé sur les produits signalés comme défectueux ou dangereux...

Ou les réseaux sociaux Facebook et twitter @AlerteProduit

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Que Choisir du Doubs

 

20 janvier 2019

L’année du saumon

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  • Le Canard Enchaîné du 02 janvier 2019

Plus de 10 000 tonnes de saumon fumé, c’est peu ou prou ce que les français ont englouti durant les fêtes. Un appétit gargantuesque qui fait de nous les premiers consommateurs de salmonidés en Europe, puisqu’on en avale – fumés, en pavés ou en sushis – au moins 100 000 tonnes par an. Rappelons que seule une part epsilonesque de ce saumon est pêchée en haute mer, l’essentiel de ce que l’on déguste nous étant fourgué par les champions du saumon d’élevage que sont la Norvège (66 % de nos importations) et l’Écosse (23%). Une denrée industrielle que nous payons chaque année un peu plus cher.
C’est le paradoxe du saumon !

Alors que la production s’industrialise à toute berzingue avec des cages géantes offshore contenant jusqu’à 1 million de bestiole, le prix du salmonidé d’élevage flambe : + 47 % en cinq ans.
Au Nasdaq Salmon Index, sa cotation au premier semestre 2018 a ainsi battu un nouveau record en bondissant de 23 % ! La faute à la Chine, dont les habitants raffolent tellement du saumon qu’ils sont prêts à supprimer ses droits de douane. Ajoutez-y le Chili, 2° producteur mondial qui a vu ses élevages attaqués par des microalgues toxiques dopées par le réchauffement climatique. Sans oublier les satanés poux de mer.
A force d’être serrées comme des sardines dans les fermes aquacoles (jusqu’à 30 kilos de saumon par mère cube), les pauvres bêtes sont infestées par ces parasites. En l’occurrence des Lepeophtheirus salmonis, qui leur épluchent la peau en moins de deux. Pour tenter de les débarrasser de leurs poux, les saumons sont régulièrement astreints à des bains antiparasitaires, et, comme cette trempette est un peu stressante, les fermiers ajoutent dans l’eau des gouttes d’anesthésiant avant de leur redonner un coup de fouet avec de la vitamine C, est arrivé cequi devait arriver : le Lepeophtheirus salmonis devient résistant aux produits anti-poux.

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  • Faut-il chasser le saumon de nos assiettes ? (franceinfo)

France Télévisions a fait analyser par un laboratoire indépendant trois échantillons de saumon d’élevage provenant de Norvège, premier fournisseur de la France. Les résultats confirment la présence dans sa chair de substances peu recommandables : dioxines, polluants industriels, métaux lourds… Un cocktail de contaminants qui finit directement dans nos assiettes.

Des polluants très tenaces stockés par les poissons

Aucune filière n’est épargnée. Ainsi, sur les trois échantillons testés – un saumon frais acheté au détail, un saumon fumé de marque distributeur et un saumon fumé de grande marque estampillé bio -, le plus contaminé est… le saumon fumé bio, qui présente des concentrations près de deux fois supérieures aux deux autres échantillons sur les principaux contaminants. Les concentrations mesurées restent dans les limites fixées par la réglementation européenne en termes de résidus de substances indésirables, mais ne sont pas pour autant anodines.

Le cœur du problème est connu depuis longtemps, et se résume en trois lettres : POP, comme polluants organiques persistants. Ces composés chimiques, issus de l’activité industrielle, sont particulièrement nocifs car ils ont des durées de vie longues et perdurent en milieu naturel plusieurs années après le moment de la pollution. Ils ont en outre la propriété de s’accumuler le long de la chaîne alimentaire : les espèces carnivores absorbent et stockent les doses contenues dans les petits animaux dont elles se nourrissent.

Ces contaminants polluent tous nos aliments, mais les poissons sont particulièrement exposés, à cause des rejets qui polluent les océans et parce que leurs chairs – tissus graisseux en particulier – se prêtent bien au stockage de ces substances.

Dioxines, PCB et autres réjouissances

Les plus connus des POP sont les dioxines et les PCB. Régulés depuis les années 1980, ils continuent d’empoisonner notre environnement. Leurs méfaits sont multiples : ils peuvent perturber le système hormonal et immunitaire et sont aussi fortement suspectés d’être cancérigènes. 

Pour mesurer le risque représenté par les contaminants, les autorités sanitaires ont établi un seuil d’exposition critique : c’est la dose hebdomadaire tolérable (DHT), autrement dit la dose pouvant être ingérée « sans risque notable pour la santé », en prenant en compte l’ensemble du régime alimentaire de la personne. Le problème, c’est que les réglementations établies pour ces contaminants ne suffisent pas à protéger les consommateurs : dans certains groupes de population, plus de la moitié des individus ont une exposition supérieure à la DHT, selon les chiffres de l’Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) (en anglais).

Et les gros mangeurs de poisson sont en première ligne. Selon les analyses menées pour le compte de France Télévisions, pour un enfant de 30 kilos, deux portions de saumon de 200 grammes suffisent à atteindre 65% de la DHT. Elles représentent 32% de la DHT pour une femme. 

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Que Choisit du Doubs

18 janvier 2019

Kit CPL ou répéteur Wi-Fi – Pour améliorer sa connexion à la maison

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Positionnement de la box Internet, épaisseur des murs, interférences… Plusieurs paramètres influent sur la qualité de votre connexion sans fil. Un répéteur Wi-Fi amplifie le signal pour améliorer le réseau et profiter d’un bon débit partout dans la maison. Le CPL passe par votre réseau électrique. Nos conseils pour bien le choisir.

  • Le courant porteur en ligne ou CPL

permet lui aussi de relayer sa connexion Internet dans toute la maison. Le réseau passe cette fois par l’installation électrique. Il suffit de connecter un boîtier CPL à sa box (et au secteur), et un autre à la prise murale dans chaque autre pièce où l’on souhaite se connecter à Internet. Un port Ethernet, sur chaque kit CPL, permet de connecter son équipement. Certains modèles intègrent aussi une puce Wi-Fi pour connecter une tablette ou un smartphone.
Dossier sur le CPL (accès libre)

Attention, si vous possédez un appartement ou maison avec plusieurs tableaux électriques (ex. duplex ou plus), le kit CPL ne fonctionnera pas. Le signal ne passe pas la barrière des disjoncteurs différentiels. Cela ne marche que sur le réseau d’un seul tableau. Si votre lieu de connexion possède plusieurs tableaux électriques, vous devrez alors passer pas le Répéteur WI-FI
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  • Répéteur Wi-Fi

Prix et principe de fonctionnement : le principe de fonctionnement d’un répéteur (ou amplificateur) Wi-Fi est assez simple : il « répète » autour de lui la couverture Wi-Fi de votre box. La zone couverte par votre connexion sans fil est ainsi étendue. Pour optimiser la portée du répéteur, son positionnement est important. Il doit être placé ni trop près, ni trop loin de votre box Internet. Le fonctionnement est le même pour tous les modèles disponibles dans le commerce, mais de l’un à l’autre les fonctionnalités varient. C’est pourquoi le prix d’un répéteur Wi-Fi oscille de 20 à 100 € environ.
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Que Choisir.org

10 janvier 2019

Téléachat – Le miroir aux alouettes

Depuis le lancement de Téléshopping il y a 30 ans, les émissions de téléachat se sont multipliées sur les écrans français.

Aujourd’hui, plus d’une douzaine de chaînes généralistes et de la TNT diffusent ces shows télévisés chaque matin. Des ustensiles de cuisine « révolutionnaires » aux crèmes antirides censées faire perdre 10 ans, en passant par les produits de nettoyage, les cures minceur, les meubles, les ordinateurs ou les outils, tout ou presque se vend grâce au téléachat. Mais il ne faut pas se leurrer. Que les émissions soient tournées en France, comme Téléshopping ou M6 Boutique, ou qu’elles soient composées de séquences provenant de l’étranger, comme EuroShopping ou Best of Shopping, toutes n’ont qu’un but : vendre un maximum. Et pour que les téléspectateurs soient les plus nombreux possible à commander des articles dont ils n’ont pas forcément besoin, les producteurs ont mis au point une véritable machine de guerre, qui s’appuie sur des techniques de vente redoutables. Quitte à parfois dépasser les bornes et faire des promesses qu’ils ne peuvent pas tenir, que ce soit au niveau des prix, de la livraison ou de l’efficacité des produits. Bienvenue dans les coulisses du téléachat !

  • Un trompe-l’œil

Le petit plaisir d’Henri, le matin, c’est de s’installer dans son canapé et de regarder le téléachat. Il a l’embarras du choix. Pas moins d’une douzaine de chaînes diffusent des émissions de ce type chaque jour …

 

…….Deux acteurs du téléachat et leurs filiales diffusent sur 14 chaînes

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Que choisir.org

8 janvier 2019