Cybermalveillance : comment réagir en cas d’arnaque au faux support technique ?
L’arnaque au faux support technique est un acte de cyber malveillance. Son but : vous faire croire à un problème sur votre appareil pour ensuite vous faire payer un faux dépannage à distance.
Article tiré de INC et Internet-signalement.gouv.fr
Pour vous piéger, les cyber criminels vous adressent un message d’alerte inquiétant, par SMS, téléphone, courriel, ou encore sur votre écran d’ordinateur (via une page Internet). Cette fausse alerte vous indique un problème technique grave et un risque de perte de vos données. Ce qui vous pousse à contacter un prétendu support technique. Les fraudeurs exigent ensuite un paiement en échange d’un faux dépannage !
Alors que faire face à ce type d’arnaque ?
Tout d’abord, n’appelez jamais le numéro indiqué dans le message ou sur la page qui s’affiche. Ensuite, s’il semble « bloqué », redémarrez votre ordinateur. Si cela ne suffit pas, nettoyez aussi votre navigateur : purgez le cache, supprimez les cookies et réinitialisez les paramètres par défaut. Pour obtenir de l’aide, adressez-vous à un professionnel en sécurité numérique référencé sur le site Cybermalveillance.gouv.fr
Si vous avez donné accès à votre machine :
- désinstallez le programme de gestion à distance du faux technicien et tout programme suspect,
- faites une analyse de votre machine avec votre antivirus,
- changez tous vos mots de passe.
Il est également important de conserver les preuves de l’escroquerie. Vous pourrez ainsi effectuer un signalement sur la plateforme Internet-signalement.gouv.fr, ainsi qu’un dépôt de plainte auprès du commissariat ou de la gendarmerie : gardez des photos de l’écran, le numéro de téléphone, l’adresse URL de la page malveillante.
Enfin, si vous avez effectué un paiement, faites opposition auprès de votre banque et demandez un remboursement au faux technicien en précisant que vous déposez plainte.
Que Choisir du Doubs
Fruits et légumes • Fin des emballages plastiques
Dans la lutte contre l’omniprésent et polluant plastique, une avancée symbolique sera visible dès le 1er janvier 2022 : la plupart des fruits et légumes frais seront désormais vendus sans emballage. D’autres mesures de la loi anti-gaspillage de 2020 prendront également effet l’an prochain.
Cette mesure ne concerne qu’une trentaine d’entre eux. Et pour tous les autres, il faudra attendre…. 2026 !
Fini, le concombre dans sa gaine de plastique, ou le lot de quatre pommes sous film ! Les emballages plastiques qui entourent les fruits et légumes frais auront disparu au 1er janvier 2022 ‒ du moins la plupart d’entre eux. Une quinzaine de légumes et autant de fruits sont concernés (1). Le décret d’application de cette mesure phare de la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire de février 2020 (dite loi « anti-gaspi » ou Agec) a été signé le 11 octobre par les ministres de la Transition écologique, de l’Économie et de l’Agriculture. Il concernera tous les commerces de détail (grandes surfaces et marchés, commerces spécialisés ou non) dès le début de l’année prochaine, pour les produits français comme importés. Un délai de six mois est prévu pour écouler les derniers stocks d’emballages.
Des exceptions pour les produits fragiles
L’interdiction sera cependant « progressive » pour les produits les plus fragiles, présentant « un risque de détérioration à la vente en vrac ». Des délais, qui s’échelonneront de 2023 à 2026 (2), permettront aux entreprises de conditionnement d’adapter leur logistique, mais aussi les automates qui permettent d’acheminer et d’étiqueter des barquettes de fraises, par exemple.
« Un milliard d’emballages inutiles »
Le gouvernement estime que « 37 % des fruits et légumes sont aujourd’hui vendus sous emballage », et que supprimer ces derniers « permettrait d’économiser plus d’un milliard d’emballages en plastique inutiles chaque année ».
En revanche, les fruits et légumes préparés ne sont pas concernés par l’interdiction (comme les ananas vendus en barquettes de rondelles épluchées et prétranchées), de même que ceux conditionnés en sacs de 1,5 kg ou davantage (à l’instar des filets de pomme de terre).
À quoi ça sert, ce plastique ?
Pourquoi donc emballer ce concombre ou ces bananes ? Selon le fruit ou le légume, il existe plusieurs explications, plus ou moins justifiées :
- Allongement de la durée de conservation : c’est par exemple le cas pour les salades conditionnées sous atmosphère modifiée (enrichie en azote pour ralentir leur oxydation).
- Logistique plus facile, surtout pour les produits qui voyagent beaucoup.
- Support pour le marketing : l’emballage peut se transformer en packaging attrayant, en particulier pour des produits haut de gamme.
- Séparation bio/conventionnel : emballer les produits bio évite des contaminations par les résidus de pesticides potentiellement présents sur les produits conventionnels. Sinon, deux chaînes logistiques distinctes sont nécessaires.
- Réduction des risques d’erreur ou de fraude de la part du consommateur quand ce dernier pèse lui-même ses fruits et légumes..
Les autres mesures pour réduire le plastique
La loi anti-gaspi instaure une série de mesures pour réduire la pollution par le plastique et la consommation de ressources dans notre vie quotidienne. Certaines ont pris effet en 2020, à l’instar de l’interdiction des gobelets, assiettes et cotons-tiges en plastique, suivie en 2021 par celle des pailles, couverts et touillettes en plastique, des emballages en polystyrène (comme les boîtes à kebab) dans la restauration rapide, des sacs en plastique à usage unique, ou encore la possibilité d’apporter ses propres contenants dans les commerces.
D’autres mesures vont suivre. Voici une liste, non exhaustive, de ce qui nous attend pour les deux prochaines années :
1er janvier 2022
- Fin des sachets de thé en plastique.
- Fin des jouets en plastique offerts dans les menus des fast-foods.
- Fin de l’emballage plastique pour les journaux et publicités.
- Fontaines d’eau à disposition dans les établissements recevant du public (gares, bibliothèques, écoles, universités, hôpitaux, etc.).
- Information obligatoire sur la présence de substances à effet de perturbateur endocrinien dans un produit.
- Estimation (par les opérateurs et fournisseurs d’accès) des quantités de gaz à effet de serre émises par notre consommation Internet et mobile.
1er janvier 2023
- Obligation pour les fast-foods de remplacer la vaisselle jetable par de la vaisselle réutilisable, pour les repas consommés sur place.
- Fin des tickets de caisse et des facturettes de carte bleue (reçu fourni sur demande).
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(1) Poireaux, courgettes, aubergines, poivrons, concombres, pommes de terre, carottes, tomates rondes, oignons, navets, choux, choux-fleurs, courges, panais, radis, topinambours, légumes racines, ainsi que pommes, poires, oranges, clémentines, kiwis, mandarines, citrons, pamplemousses, prunes, melons, ananas, mangues, fruits de la passion, kakis, etc.
(2) Jusqu’au 30 juin 2023 pour plusieurs variétés de tomates (à côtes, allongées, cerise/cocktail), les oignons et navets primeurs, les choux de Bruxelles, haricots verts, raisin, pêches, nectarines et abricots ; jusqu’au 31 décembre 2024 pour les endives, asperges, brocolis, champignons, pommes de terre et carottes primeur, ainsi que pour la salade, mâche, jeunes pousses, herbes aromatiques, les épinards, l’oseille et les fleurs comestibles, les pousses de haricot mungo, les cerises, canneberges, airelles et physalis ; jusqu’au 30 juin 2026 pour les fruits mûrs à point, graines germées, framboises, fraises, myrtilles, mûres, groseilles, surelle, cassis et kiwaïs.
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